Henri Duparc

Henri Duparc est né le 23 décembre 1941 à Forécariah, en Guinée. En 1962, il suit une formation à l’Institut de la Cinématographie de Belgrade (ex-Yougoslavie), puis, de 1964 à 1966, poursuit ses études à l’Institut des Hautes Études Cinématographiques de Paris (IDHEC, aujourd’hui la FEMIS). En 1967, il s’installe en Côte d’Ivoire, sa patrie d’adoption, où il travaille comme réalisateur pour la Société Ivoirienne de Cinéma (SIC). En octobre 1969, il réalise son premier moyen métrage, Mouna ou le rêve d’un artiste, qui ouvre l’année suivante la deuxième édition de la Semaine du cinéma africain de Ouagadougou, futur FESPACO. En 1972, il signe son premier long métrage, Abusuan. Après la dissolution de la SIC, Duparc crée en 1983 sa propre structure, FOCALE 13, d’abord dédiée à la production de films institutionnels, puis aux grandes productions. En 1986, il lance sur fonds propres le feuilleton pour enfants Aya, dont le succès lui permet de financer en 1988 Bal poussière, un scénario écrit lors de ses études à l’IDHEC. Ce film obtient de nombreux prix. En 1990, il réalise Le Sixième Doigt, avec Jean Carmet et Patrick Chesnay, qui remporte le Prix spécial du Jury au Festival du Film Francophone de Namur. Trois ans plus tard, Rue Princesse connaît un tel succès à Abidjan que la rue la plus animée de la ville est rebaptisée en son honneur. En 1997, il tourne Une couleur café, première coproduction de FOCALE 13 avec le Centre Cinématographique Marocain. Entre 2002 et 2003, il réalise le documentaire Laurent Gbagbo : La force d’un destin, retraçant la vie du président ivoirien, ainsi que d’autres documentaires et séries comme Les Aventures de Moussa le taximan. En 2004, il lance le long métrage Caramel, présenté en 2005, qui rencontre un succès notable à Abidjan avec 32 510 entrées dans une seule salle. La même année, il entreprend l’adaptation de la pièce de Feydeau La Puce à l’oreille, rebaptisée La Puce africaine, projet qu’il ne terminera pas.