Film
MEQBOULINE, LES HÔTES DE TOUMLILINE
Synopsis
En 1952, vingt moines bénédictins, originaires de l’Abbaye d’En-Calcat dans la région de Toulouse, s’installent à Toumliline, sur les hauteurs d’Azrou, où ils fondent un monastère. Ils arrivent dans une période charnière de l’histoire du Maroc, entre la fin du Protectorat et le début de l’Indépendance. Ils sont rapidement intégrés dans le milieu local en ouvrant un dispensaire, un internat de cours de soutien scolaire et des cours au lycée voisin, ainsi que des activités agricoles. Ils sont également accueillis au niveau national, et fondent, avec l’appui de Feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et de son gouvernement, des Rencontres Internationales qui vont avoir une résonnance mondiale. Le film « MEQBOULINE, les hôtes de Toumliline » revient sur cette expérience unique et explore en quoi l’intégration de ces moines au Maroc est le révélateur d’une rencontre entre une spiritualité marocaine ancienne, juive et musulmane, avec une spiritualité chrétienne, rencontre qui s’est traduite par une acceptation mutuelle, faisant de ces moines, des personnes acceptées « Meqbouline ».
Trailer
Programmation
Lieu
7ème art
Date
dimanche 26 oct. - 19:00
Admission
-
IZZA GENINI
Izza Génini est une productrice et réalisatrice née à Casablanca (Maroc) en 1942. Elle vit à Paris depuis 1960. Après des études de lettres et de langues étrangères à la Sorbonne et à l’École des Langues Orientales, Izza Génini s’engage dans le cinéma. Chargée de l’accueil et des relations extérieures aux festivals de Tours et d’Annecy, elle prend ensuite la direction de la salle de projection privée Club 70, lieu de rencontres privilégié des professionnels du cinéma. En 1973, elle crée avec Louis Malle et Claude Nedjar la société SOGEAV (aujourd’hui OHRA) pour le rachat de la salle, qui développera par la suite la promotion de films marocains — (Mille et une mains, réalisé en 1973), (Alyam Alyam, réalisé en 1978), (Transes, réalisé en 1981) — ainsi que l’exportation de films en Afrique tels que (Rue Case-nègres, réalisé en 1983), (Bob Marley, réalisé en 1982), (Reggae Sunsplash, réalisé en 1973), et la distribution en salles de films comme (Le Baiser de Tosca, réalisé en 1984) et (Ablakon, réalisé en 1984). En 1987, après avoir produit plusieurs longs-métrages — dont (Transes, réalisé en 1981, par Ahmed El Maânouni) — et alors que la salle de projection ferme ses portes, Izza Génini se lance dans la réalisation de films documentaires, essentiellement consacrés à la musique et à la culture du Maroc. Son intérêt pour la musique du groupe marocain Nass El Ghiwane l’amène à encourager Ahmed El Maânouni à filmer leurs concerts. Cela donnera (Transes, réalisé en 1981), film emblématique dont Martin Scorsese dira qu’il a influencé son travail pour (La Dernière Tentation du Christ, réalisé en 1988). “Un soir, vers deux ou trois heures du matin, commence à la télévision un film intitulé (Transes, réalisé en 1981). Ils l’ont passé plusieurs fois. J’ai tout de suite été fasciné par la musique, mais aussi par la façon dont était conçu ce documentaire. En plus d’avoir un effet particulier sur le public, il s’agissait d’un véritable portrait du Maroc. Il est devenu une source d’inspiration pour mon film suivant, (La Dernière Tentation du Christ, réalisé en 1988).” — Martin Scorsese
